1/Savez-vous combien d’entreprises rencontrent des difficultés chaque année ?
Entre 50 et 60 000 entreprises, selon la dernière étude COFACE
En 2017, le nombre de procédures a diminué de plus de 4% pour un total de 55.175 défaillances. Le nombre de nouvelles sociétés est de 198.000. La moitié des entreprises individuelles et le tiers des SARL ne passent pas la cinquième année.
2/Quel est, d’après vous, le taux de réussite des procédures amiables (mandat ad hoc et conciliation) ?
Le taux de réussite des procédures amiables est d’environ 70%, cela confirme tout l’intérêt d’anticiper les difficultés.
3/Combien ça coûte d’être reçu par un CIP ?
Les entretiens effectués par un expert-comptable/commissaire aux comptes, un avocat et un ancien juge sont gratuits (sur rendez-vous).
4/Que peut m’apporter un CIP ?
Le CIP cible vos besoins, vous écoute, vous informe et vous oriente vers les sources d’information utiles à votre situation.
Dans un cadre confidentiel, le dirigeant va mieux connaître et comprendre les procédures qui peuvent être adaptées à ses difficultés.
5/Quelles conséquences pour un dirigeant qui n’agit pas ?
Il s’expose à des sanctions personnelles et pécuniaires, c’est-à-dire en pratique, une interdiction de gérer pour une durée qui peut être longue et/ou la mise à sa charge de tout ou partie du passif de l’entreprise qu’il dirige.
6/Savez-vous que le Tribunal de commerce peut vous aider « avant de vous juger » ?
Le président du tribunal peut, dans un cadre confidentiel, désigner notamment un mandataire ad hoc ou un conciliateur pour aider l’entreprise à surmonter la crise rencontrée, en renégociant un passif, en restaurant la confiance avec les créanciers ou à rechercher toute mesure permettant d’assurer la pérennité sociale. Ces mesures destinées à accompagner des entreprises qui ne sont pas en cessation des paiements (ou depuis moins de 45 jours) ne font l’objet d’aucune publicité.
7/Et vous comment allez-vous ? Avez-vous besoin d’un soutien psychologique ?
Si vous êtes en détresse, parlez-en aux experts bénévoles du CIP, ils sauront vous orienter vers un dispositif de soutien psychologique qui pourra vous prendre en charge (APESA).
8/Peut-on choisir son CIP ?
Oui vous pouvez prendre rendez-vous dans le CIP le plus proche de chez vous ou dans celui de votre choix parmi la soixantaine de CIP répartis sur tout le territoire.